mercredi 1 avril 2015

Les paysages de terrasses, des sites d'innovation obligatoire

LES TERRASSES DE CULTURES

Lieu de l’innovation obligatoire


Sébastien GIORGIS - 1999        
Intervention au Centre du Paysage - Lavoûte Chilhac


« En sortant de Ganges, je fus surpris de trouver le plus avancé des systèmes d’irrigation que j’ai vu en France : puis je longeais des montagnes escarpées, très bien cultivées en terrasses, grande irrigation à Saint-Laurent ; paysage d’un grand intérêt pour un agronome. De Ganges jusqu’aux montagnes rocailleuses que je traversais, la promenade fut la plus intéressante que j’ai faite en France. L’activité déployée ici a triomphé de toutes les difficultés et recouvert les rochers de verdure ».

On est en 1788, un an avant la Révolution française. L’enthousiasme de l’agronome anglais Arthur Young devant les paysages que lui offrent les montagnes cévenoles est d’autant plus frappant qu’il dresse par ailleurs un tableau catastrophique de la situation du paysage agricole qu’il découvre à travers son voyage dans les campagnes françaises.
Les versants aménagés en terrasses constituent à ses yeux un modèle agronomique (sophistication de l’irrigation, fumure des terres, association et rotation des cultures), sociale (propriété individuelle des terres) et paysager dont les principes trouvèrent une résonance dans les idées révolutionnaires et entraînèrent de profondes transformations des paysages français. Un siècle après le noir tableau d’Arthur Young, la France était devenue le « jardin de l’Europe ».

Une étrange disparition
Un siècle plus tard encore, lorsque dans le début des années 1980, on interrogeait les agriculteurs et les habitants de la vallée du Calavon dans le Vaucluse sur les composants de leur paysage, on s’entendait répondre qu’il n’y avait pas de terrasses dans ce pays, alors que le feu ou la neige montraient avec force tout le contraire.
Même disparition chez les géographes, les agronomes ou les historiens : il n'existait aucun travail sur une des formes les plus prégnantes et les plus singulières des paysages méditerranéens. Rien non plus dans les guides ni les cartes postales. Silence absolu des recensements généraux de l’agriculture (RGA), des cadastres ou de tous les autres outils de gestion économique, agricole ou fiscale du territoire.
Le cartographe lui-même, qui les a fidèlement représentées sur les cartes dites "d'état-major" jusqu'à ces dernières décennies, les a gommées des dernières éditions (cartes IGN 1/25000e) pour "des raisons esthétiques" (sic).
N’imprégnant plus les regards, les terrasses n’invitent plus alors à aucune question, ni intention, ni projet.

On rencontre de semblables phénomènes de cécité dans l’histoire de la perception et de la représentation des paysages de terrasses. Par exemple, les représentations successives du paysage de Privas en Ardèche entre 1629 et la fin du XIXe siècle, montre l’évolution du regard face à la matérialité de ce paysage construit.



La première représentation est celle du graveur Abraham Bosse pour le plan militaire réalisé en 1629 à l’occasion du siège de la ville par l’armée de Louis XIII et de Richelieu. La géographie servant (bien avant Yves Lacoste !) à faire la guerre, l’importance des terrasses n’avait pas échappé à l’artiste, ni même au peintre Nicolas Prévost qui, quelques années plus tard, réalisait une œuvre de commande pour Richelieu, en s’inspirant dans le détail du plan militaire.
En publiant en 1664 ses « Plans et Profils de toutes les principales villes et lieux considérables de France », le géographe Tassin affirmait encore avec force la présence des terrasses dans le paysage de Privas, qui l’avaient à l’évidence impressionné.
Cette vue sera maintes fois reproduite et réinterprétée et on voit, à mesure qu’une certaine idée de la nature et du pittoresque émerge, une simplification de la représentation des terrasses (gravure de Deveria dans « la France Pittoresque » au début du XIXe siècle), jusqu’à un total effacement (la France illustrée) alors que dans la réalité, la fin du XIXe siècle est l’époque de l’apogée des terrasses dans le paysage ardéchois.
La représentation les a gommées du paysage avant que les grands bouleversements de l’économie et des modes de vie de la campagne française n'enclenchent le mouvement continu d’abandon qui conduit à la situation contemporaine.

Les respirations des paysages de terrasses
Les aménagements vernaculaires et particulièrement ceux bâtis à pierre sèche posent des problèmes de datation aux archéologues : peu de textes, pas de relation forme/date, pas d’inclusion d’éléments datables. Le géographe R. Livet parle « d’époques à terrasses » où l’on aurait, sous la pression démographique, défriché et aménagé les versants en « réinventant » à chaque fois cette forme particulière. Il explique ainsi l'étonnante diversité du vocabulaire qui les désigne dans chaque région : acol et cabalière en Vivarais, bancaou en Provence, baou dans la région d’Apt, barra ou colo en Rouergue, chalet dans la vallée du Rhône, echamp ou estanco dans les Alpes, faïsses en Cévennes ou dans les Alpes-Maritimes, restanque en basse Provence, traversier en Ardèche ou dans les Cévennes gardoises etc. Quelle richesse !
Il situe, sans certitude absolue, une de ces premières "époques à terrasses" en France en accompagnement des grands défrichements des XIe et XIIe.
Après un premier épisode d'abandon, elles reconquièrent les versants au XVe et enfin, dans la seconde moitié du XVIIe jusqu'au milieu du XIXe. La fragilité relative de ces aménagements ne laisse que peu de témoins antérieurs au XVIIIe. La plupart de celles qui ont pu être datées par des méthodes fiables et qui s'offrent encore à notre regard aujourd'hui datent des XVIIIe et XIXe.

La réapparition contemporaine
Vingt années après l’enquête du Calavon, les pelles araignées défrichent les anciennes terrasses de Banyuls, les paysages de terrasses labélisés de Saint-Martial en Cévennes, propulsent l’oignon doux dans le marché du « produit de terroir issu d’un beau paysage ». Livres, cartes postales, plaquettes de promotion, chantent la nouvelle valeur des terrasses.
Pourtant, le contexte économique et technique n’a pas fondamentalement changé en vingt ans (les pelles araignées existaient déjà !). Ce qui est nouveau, en réaction peut-être à l’impossible choix contemporain entre des paysages surexploités d’un côté et abandonnés de l’autre, c’est cette aspiration à être de quelque part, à vivre dans un paysage dans lequel on se reconnaît, à consommer des produits dont la référence à un terroir garantirait une certaine qualité.


Une nouvelle fois, dans l’histoire du paysage agricole, les terrasses pourtant situées aux antipodes de « l’économiquement correct » des années 80, sont le champ d’expérimentations de nouvelles manières de voir les rapports entre « la qualité de la vie, la qualité des produits, la qualité des paysages ». Ce slogan a réuni sur ces espaces en marge, des acteurs en marge (associations, nouveaux agriculteurs, chercheurs curieux et atypiques) soutenus par une administration en marge (la modeste mission du paysage).
Ce programme "terrasses" mené durant 7 ans (1982-1989), a permis, à travers une quinzaine de sites pilotes, d’imaginer et d’expérimenter des solutions nouvelles sur les questions de mécanisation, de diversification agricole, d’irrigation, de techniques de soutènement ou d’équipements spécifiques comme les traversiers solaires (serres) mis au point en Cévennes.
C’est sur ces marges-là que se sont forgées les idées nouvelles qui furent développées plus tard dans les plans de développement durable, et se généralisent aujourd’hui à travers les contrats territoriaux d’exploitation. Le programme européen « Proterra » réunissant aujourd'hui quatorze nouveaux sites de démonstration en Grèce, Italie, Espagne, Portugal et France, donne une nouvelle échelle à ces travaux et montre à quel point ce retour des terrasses dans le paysage est une vision partagée.

La matérialité des terrasses
L'aménagement d'un versant en terrasses est une optimisation de la combinaison de 3 éléments, l'eau, la terre, la pierre.
·     L'eau
Si l’érosion dévastatrice, en particulier sous le climat méditerranéen, est souvent perçue comme la raison première qui préside à l’aménagement des versants en terrasses, elle en est aussi souvent la force constructrice. Cette puissance érosive fut utilisée à grande échelle en Toscane au XVIIIe siècle par l’agronome Testaferrata qui détournait des cours d’eau pour remplir de terre les terrasses aménagées dans le fond des vallons.
Les murs à double parement que l'on rencontre parfois témoignent de l’utilisation de l’érosion dans la constitution de ces terrasses.

Un versant aménagé est en fait et en premier lieu, un vaste et complexe système hydraulique qui combine, à travers des aménagements sophistiqués, la maîtrise des effets dévastateurs de l’eau et l’optimisation de sa présence vitale. Ces deux réseaux se croisent sur le versant aménagé, sans jamais se confondre.
Les ouvrages de maîtrise de l'érosion représentent les éléments de charpente principale d'un versant. Ils sont ceux que l’on positionne en premier car ils répondent à la contrainte la plus forte, celle de la logique de la goutte d’eau qui cherche toujours à se concentrer sur la ligne de plus grande pente. Le ruissellement direct sur le sol à nu est interdit par une succession de dispositifs qui drainent, canalisent, contraignent et brisent la force de l’eau.

Le mur lui-même n’est pas qu’un simple ouvrage de soutènement des terres ; sa structure à pierre sèche et la grande épaisseur de petites pierres stockées à l’arrière du parement en font un drain perpendiculaire à la ligne de plus grande pente, qui empêche l’eau de ruisseler d’une terrasse sur l’autre, la contraignant à l’infiltrer.



·     La terre
C'est le deuxième élément constitutif de la terrasse. Les versants méditerranéens portent un sol peu profond, empli de plaquettes de pierres, détachées de la roche mère sous-jacente, qui gênent la culture et usent les outils. Par épierrage et minage profond pour aller chercher la moindre veine de terre infiltrée, l'aménageur de terrasses a créé un sol plus profond, l'a aplani, pour rendre plus confortable les travaux des champs et faciliter l'infiltration bénéfique de l'eau. Il l'a nourri de fumure organique que l'association culture/élevage rend possible, "liant" ainsi la terre qui pousse alors moins sur les murs. Il a aussi parfois monté ou remonté la terre à dos d'homme du lit de la rivière comme le montre certaines images anciennes des Cévennes.

·     La pierre
Issue du sol, elle est arrangée en murs, exutoires, drains, rampes et escaliers. Ennemi du laboureur quand enfouie, elle casse les outils, elle devient ici son alliée pour maîtriser l’eau et retenir le sol. La pierre et, plus spécifiquement, le parement du soutènement, est l’élément visible de l’aménagement en terrasses. On a trop tendance à n'en retenir que cette seule dimension ; ceux qui font cette erreur dans de nouveaux aménagements, sont vite ramenés à la réalité dès le premier orage...
C’est la pierre qui donne son visage singulier à chaque site de terrasse. Schistes, calcaires, granites, grès. Grands ou petits éléments, en plaquettes ou en blocs informes, chaque lieu produit son matériau que le bâtisseur, paysan le plus souvent, spécialiste (le "muraillaire") parfois, saura mettre en œuvre dans un appareil à chaque fois différent.
La maçonnerie à pierre sèche ne supporte pas l’à peu près. Ici, aucun mortier ne vient rattraper les erreurs, approximations ou raccourcis du maçon. Il est tenu de respecter à la lettre le B.A. BA des règles de l’art : poser chaque pierre sur le rang précédent en recherchant la densité maximale (points de contact maximum), la stabilité absolue de chaque élément (une seule pierre "bancale" rend bancal tout le mur), le respect du sens du lit de la pierre (stratification géologique), une pierre en "délit" éclate sous la charge et fragilise le mur, la rupture de joint systématique d’un rang sur l’autre, la pose de chaque pierre en "boutisse" (c’est-à-dire la longueur dans le sens de l’épaisseur du mur), la recherche d’un fruit (basculement du parement par rapport à la verticale) adapté à chaque matériau, le blocage du dernier rang (très fragile dans la maçonnerie à pierre sèche qui ne tient que par effet de masse) par un dispositif à chaque fois particulier : grosses pierres ou dalles sur chants, etc.

L’immense diversité des appareils rencontrés montre à quel point le respect scrupuleux des mêmes règles conduit à une grande diversité formelle.

La combinaison des murs sur le versant ménage des rampes d'accès d'une terrasse à l'autre. Son épaisseur accueille des escaliers encastrés quand ce ne sont pas des boutisses en porte-à-faux qui offrent ces ingénieux "escaliers volants".
Chacun de ces éléments est une réponse complexe à plusieurs exigences fonctionnelles : le mur fait drain et escalier en même temps que soutènement ; l'exutoire fait rampe d'accès et ses parois soutiennent en même temps qu'ils clôturent les terrasses qu'il traverse.
Ici, aucun "délaissé", ces espaces sans nom, ni forme, ni fonction qui caractérisent nos approches monofonctionnelles contemporaines qui accumulent côte à côte des objets à fonction unique. Chaque aménagement est optimisé pour répondre d'une manière intégrée à plusieurs fonctions et aucun pouce de terrain n'est laissé sans vocation.



La modernité du message des terrasses
La primauté de la maîtrise de l'eau, la diversité des réponses (et donc des paysages), en chaque lieu différents pour des questions semblables, la nécessaire intégration des fonctions dans la recherche de formes forcément complexes y répondant, la recherche de la durabilité des aménagements, sont parmi les messages très actuels que nous transmettent les terrasses traditionnelles.
Claude Milhaud, viticulteur à Beaume-de-Venise dans le Vaucluse, a su entendre ces messages, qu'il a combinés avec les exigences techniques et économiques de la viticulture contemporaine, pour créer un paysage totalement nouveau. Lorsqu'après guerre il travaillait avec ses parents sur l'exploitation familiale constituée d'étroites terrasses traditionnelles, il y apprit la règle essentielle de l'agriculture des pentes méditerranéennes : la maîtrise de l'eau. Il raconte comment son grand-père lui a inculqué cette obsession de l'eau, paradoxe de ces cultures sèches sous ce climat faussement sec : regarder d'où et comment elle arrive en amont, savoir la récupérer, contraindre son cheminement, briser sa force en la divisant et en lui imposant des efforts pour absorber son énergie, empêcher qu'elle ne ruisselle dans le sens de la plus grande pente, et la diriger en aval vers un talweg aménagé pour ne pas menacer l'exploitation du voisin.
Lorsque l'exploitation fut mécanisée, Claude Milhaud dû abandonner ses anciennes terrasses, de largeur convenable (un tracteur ne travaille que deux rangs à la fois !) mais de longueur trop réduite et d'accès délicat, au profit de terres plus planes pour lesquelles cette mécanisation avait été conçue. Livrées à elles-mêmes, les terrasses s'enfrichent et transmettent alors le feu qui menace plusieurs fois le village dont elles forment l'écrin. Des cultures d'appoint, pour la consommation familiale, comme celle de l'olivier, ont permis d'en réutiliser certaines.
Au moment de dédoubler son exploitation afin de permettre l'installation de son fils, Claude Milhaud eut besoin de trouver de nouvelles surfaces dans le massif des Dentelles de Montmirail. Celui-ci était à cette époque (au début des années 80) soumis à des extensions sauvages de vignobles, pratiquées au bull, sans projet ni précaution d'aucune sorte.
M. Milhaud pris le contre-pied de cette manière de faire : en homme nourri de cette culture de la pente, prévoyant et méticuleux, amoureux du beau travail, il entreprit d'étudier dans le détail le site choisi. Il demanda à un géomètre un relevé précis, chercha à comprendre d'où venait l'eau de l'amont et où il fallait la restituer sans dommage à l'aval. La récupération et la maîtrise du circuit de l'eau constitua la trame première de son projet. Tout fut minutieusement étudié et dessiné sur son fond topographique. Il conçut ses banquettes, d'une largeur suffisante pour accueillir deux rangs de vigne, en les bordant à l'aval d'un bourrelet de terre qui interdit tout ruissellement dans le sens de la ligne de la plus grande pente. Ayant ainsi transformé chaque banquette en collecteur, il leur donne une pente longitudinale de 2 % (pente qui évite toute forme d'érosion et d'entraînement des éléments fins du sol) conduisant l'eau vers des regards et des collecteurs enterrés, qui la mènent vers l'exutoire qu'il aménage dans le talweg.
Quand son projet est prêt, M. Milhaud le fait piqueter sur le terrain par le géomètre qui en cale très précisément le tracé en plan et le nivellement. Il fait alors appel à l'entreprise de terrassement dont il contrôle en permanence les travaux en accompagnant le conducteur du bull. Le premier automne lui permit d'évaluer le bon comportement de ses aménagements et d'en corriger les quelques imperfections.
Lors des grands orages de 1992 (les Dentelles de Montmirail dominent Vaison-la-Romaine) la plupart des banquettes de ses voisins, aménagées sans précautions, furent emportées et vidées de leur sol. Celles de Claude Milhaud restèrent intactes, témoignant pour lui - M. Milhaud est un modeste qui n'a jamais pensé avoir conçu et réalisé quelque chose d'exceptionnel - de la qualité de son projet.


Dans toutes les étapes de son travail, il nous rappelle ce que signifie une démarche de projet : une écoute intelligente des enseignements de l'histoire et de la géographie, une volonté de maîtrise des contingences techniques et économiques contemporaines, l'intégration de la démarche qui combine dans une réponse unique les différentes exigences fonctionnelles et techniques (produire du vin, travailler au bull, exploiter mécaniquement, maîtriser l'eau, assurer l'avenir), l'importance de l'étude et de l'enchaînement des échelles - des grands traits aux études de détails - dans la conception d'un projet, l'importance de la maîtrise d'œuvre et du contrôle des travaux, l'indispensable temps d'évaluation, de suivi dans le temps, l'ouverture au plaisir, à l'invention, à l'expérimentation.
M. Milhaud à ce jour n'a pas fait école. Ses voisins le considèrent comme un original (payer un géomètre ! payer plus cher le terrassement !). Ni la Chambre d'agriculture, ni la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt ne connaissent son travail et n'en diffusent par conséquent pas les enseignements.
Il n'est peut-être pas sans signification que son travail ait été révélé par un photographe, Vincent Motte, attiré par cette plastique particulière et curieux d'en comprendre le sens.
Encore une fois, les terrasses ouvrent une nouvelle voie : comme Ambroggio Lorenzetti sut proposer une utopie paysagère, celle de la concorde et de la paix, comme modèle de bon gouvernement aux édiles de Sienne au XIVe siècle, Claude Milhaud et Vincent Motte (l'agriculteur et l'artiste de nouveau réunis) nous invitent à cette manière sensible et raisonnée de projeter le paysage.


Bibliographie

Régis Ambroise, Pierre Frapa, Sébastien Giorgis, "Paysages de terrasses", Mission du Paysage, APARE, décembre 1989, Édisud, 190 pages.
Jean-François Blanc, "Paysages et paysans des terrasses de l'Ardèche" 1984.
Philippe Blanchemanche, "Les terrasses de culture en région méditerranéenne. Terrassement, épierrement et dérivations des eaux en agriculture : XVIIe - XIXe siècles." Étude ethnohistorique, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris, 1986.
Michel Rouvière, "L'aménagement des terrasses agricoles dans la région de Vinezac (Ardèche), Revue du CERAV, Paris, 1977.
Monique Toublanc, "L'État et les espaces abandonnés, l'exemple de la terrasse méditerranéenne", Thèse de doctorat de 3e cycle en sociologie. École des Hautes Études en Sciences

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire